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Avec ‘’ L’ année de mon année’’ et ‘’ Héros des temps’’, J C Pluriel acquiert très vite une notoriété nationale, voire internationale à partir de 2014.De ses tubes qui rencontrent de succès phénoménaux jusqu’à Paris dans le milieu africain , l’artiste J C Pluriel est resté depuis, au top des ventes de la musique urbaine ivoirienne , au point d’imprimer son ‘’ emprunte ‘’ sur ce rythme à la mode en Côte d’Ivoire et en Afrique .Dans ses opus, J C Pluriel chante le quotidien des populations. De la nécessité de croire en son destin, à l’adoption d’une mentalité de gagneur en passant par la valorisation de l’homme, J C Pluriel a su s’imposer comme l’un des grands noms, du Coupé –Décalé avec la valorisation de l’homme dans ses opus. En plein studio et entre deux rendez-vous , il revient à la faveur d’une interview, sur ses expériences musicales, dresse un regard rétrospectif sur la musique urbaine en Côte d’Ivoire et en Afrique…mais surtout, évoque la sortie de son prochain album dont la date n’a pas encore été communiquée.
Quelle est votre actualité musicale ?
Nous sommes en pleine préparation de mon dernier album car nous sommes au ‘’laboratoire ‘’ pour les dernières retouches pour faire plaisir à nos fans et honorer toutes les personnes qui s’intéressent à ma musique. Je ne pourrai pas en dire plus.
Pas plus que donner la date de sortie de votre prochain l’album ?
Je pourrai dire avec certitude que le prochain album est prévu pour cette année 2021.Et cet autre album s’inscrit dans la continuité des précédents albums ‘’ L’année de mon année’’ ‘’ Héros des temps’’, c’est-à-dire toujours dans la valorisation de l’homme, l’envie de donner de l’espoir, communiquer la vie et la hargne de gagner ses challenges. Nous écrivons donc nos chansons en ayant ce fil conducteur afin de permettre à tous ceux qui ont mis une pause de repartir de plus belle, de reprendre la marche et de faire sortir de l’eau, ceux qui se noient.
Amour, espoir, solidarité ou encore réussite, les thématiques que vous abordez dans vos chansons sont abondamment repris par d’autres artistes du Coupé Décalé, tel que Kérozene DJ, DJ Mix, Serge beynaud.. . Qu’ est-ce que cela vous inspire car vous êtes véritablement un pionnier ?
Dans la vie, on copie ce qui est bon. C’est avec satisfaction que je constate que je suis arrivé à imprimer ma marque sur le Coupé Décalé depuis mes premiers succès musicaux. Autant, il y a le jazz, le reggae avec Alpha Blondy, la Rumba avec fally …, on pourra dire qu’il y a du JC Pluriel avec ce genre musical à succès. J’ai marqué à ma façon la musique urbaine en Côte d’Ivoire et en Afrique. Tous les artistes n’arrivent pas à le faire. Quand on parle aujourd’hui de musique en Côte d’Ivoire, on peut retrouver un paradigme, c’est-à-dire quelque chose qui peut nous identifier. C’est une satisfaction pour moi de voir d’autres artistes ivoiriens suivre mes traces est le travail qui paye est la Cote d’Ivoire qui gagne. Et pour le prochain album, nous ferons fort car, je n’ai pas encore dit mon dernier mot et de belle surprises musicaux attendent tous mes fans et tous les férus de nonne musique. Les africains et les ivoiriens en particulier seront comblés.
Un regard sur la musique urbaine en Côte d’Ivoire et en Afrique ?
Je peux dire qu’en Afrique, la musique urbaine se porte bien dans l’ensemble. Avec toutefois des hauts et des bas en fonction des pays. Lorsque je regarde ce qui se passe au Nigeria et au Cameroun, le peux dire que cette musique roule au super. En revanche en Côte d’Ivoire, il faut reconnaitre qu’il y a eu un léger relâchement, depuis le départ d’Arafat, les autres artistes du Coupé Décalé essaient de donner le meilleur, mais je pense qu’on peut faire mieux . En Côte d’Ivoire, l’espoir vient du côté du Rap ivoire avec les Kiff No Beat, Suspect 95….Pour en revenir au cas de la Cote d’Ivoire, je reste convaincu que les bonnes choses arrivent car la Cote d’Ivoire a toujours été une locomotive de la musique urbaine en Afrique. Le meilleur est donc à venir pour la musique urbaine en Côte d’Ivoire.
Un mot sur la musique antillaise, le Zouk ?
Les Antillais sont nos cousins à plusieurs égards, notamment sur le plan culturel. Avec le Zouk, nous nous sentons très proches de nos cousins les Antillais. Aujourd’hui, quand vous écoutez la musique d’Aya de Nakaruma , on remarque que c’est du zouk accéléré qui est jouée d’une autre façon.Le zouk valorise la musique urbaine, il ne faut pas l’oublier de remarquer que nous sommes dans un monde de brassage culturel dans lequel la mondialisation de la musique est une réalité incontournable. Et pour tout dire, le zouk est une musique qui parle à l’esprit et à l’âme.
Vos artistes zouk préférées ?
Princess Lover, Orlane, Eric Brouta, ….mais aussi et surtout la vieille génération , Kassav, avec Patrick St Eloi, Jocelyne Barrois...De très bons artistes qui aiment l’Afrique et la Cote d’Ivoire en particulier .Abidjan a été et reste la capitale africaine de la sono mondiale et Orlane et Princess Lover restent de dignes ambassadrices du Zouk en Côte d’Ivoire . La musique de ces illustres artistes a bercé mon enfance. Ici à Abidjan, ils sont chez eux.
Un message à la communauté ivoirienne installée à Paris ainsi qu’ à vos fans de la capitale française ?
A eux, je veux dire beaucoup de courage. A propos dans le prochain album, je leur dédie une chanson ‘’ quand on n’a pas d’entraineur, on gagne avec le cœur ‘’.La vie est comme un match de football, il faut mouiller le maillot pour gagner. C’est pourquoi, je voudrais dire à mes frères et sœurs de Paris de s’armer de courage et affronter tous les challenges avec le cœur. Car à cœur vaillant, rien n’est impossible à celui qui croit. Mes chansons seront toujours là pour les accompagner et réussir à surmonter leurs difficultés. Ecouter JC Pluriel, c’est aussi communiquer la vie.
Un arriste dans toute la dimension que cela comporte. Talent et magnetisme .